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Le temps ordinaire liturgique à peine commencé, voilà que le carême frappe à notre porte...
Édito du mois de Février

Entre-temps, nous aurons eu en cette première quinzaine de février, la fête de la vie consacrée et la journée mondiale des malades…
 

Le 2 février prochain, comme désormais chaque année, est dédié à la vie consacrée. Dans notre époque dite moderne, voire post-moderne, qui ne laisse plus guère de place au divin ; nous chrétiens, prenons le temps d’une journée pour rendre grâce à Dieu pour le don sans réserve que certains de ses enfants, à temps et à contre-temps continuent à faire dans le choix radical d’une vie toute offerte pour la cause de l’Évangile ! Moniales, moines, religieuses, religieux, consacrés sont là pour rappeler à notre époque ancrée dans « le profit » qu’elle ne peut assouvir en plénitude la soif interne et la quête de sens inhérentes à nos contemporains. A contre sens du consumérisme, la radicalité avec laquelle ils ont choisi de vivre l’évangile vient nous rappeler qu’il y a en l’homme quelque chose qui dépasse l’homme et l’élève vers les sommets, vers la transcendance. Le Bonheur devient donc pour ces « ermites des temps modernes » cette chose-là dont la possession rend tout le reste
inutile…Ce Bonheur se trouve dans la contemplation du Logos, du Verbe éternel…

 

Pourquoi ne pas profiter de ce jour pour visiter un de nos si nombreux et beaux sites religieux marqués par la présence fidèle et priante des consacrés ?
Pour l’Église, surtout celle de France avec Lourdes comme référence mondialement connue, le 11 février est la journée mondiale des malades. C’est l’occasion pour avoir une charité active envers nos frères et sœurs malades, les anciens qui étaient « hier » sur les bancs de
nos églises, ceux qui participaient à la chorale, aux équipes liturgiques, fleurissaient l’église.
« J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25,36). C’est à la mesure de cette parole de Jésus que nous serons jugés. Il est alors question pour nos communautés de témoigner de l’amour inconditionnel et de la tendresse de Dieu à travers la visite, la « sortie » vers les périphéries géographiques, sociales et spirituelles. Dieu, présent pour nous, est là aussi,
présent pour chacune des personnes qui nous accueillent.

 

La contemplation du Verbe de Dieu, la contemplation de Dieu à travers la visite du malade nous ouvre avec le début du carême à notre propre guérison intérieure. C’est bien la personne dans sa totalité, corps et âme, que le Messie délivre. Ce temps de conversion, ce chemin de libération ne peut faire l’économie de la rencontre avec Jésus. Dieu se veut en ce
temps de carême « intime à nous plus que nous-mêmes », qu’Il « nous ouvre à la justice et à la charité, pour que nous observions le seul jeûne que tu aimes et qui mène à notre guérison ».


Persévérance et saint combat spirituel pour tous !

P. Gabriel HOUSSEINI

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